Vous avez dit « émotions » ?
Étymologie et définition du mot émotion :
« Émotion » vient du latin movere qui signifie « ébranler », « mettre en mouvement », tandis que « passion » vient du grec παθειν (pathein) signifiant « subir ». Si l’on se fie à l’étymologie, le passionné subirait une force incontrôlable, il n’agirait pas, mais « serait agi » par quelque chose qui le dépasse.
Trouble subit, agitation passagère causée par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, de dégoût, de tristesse, de colère (émotions primaires).
Les émotions sont essentielles pour notre survie, elles reflètent nos besoins satisfaits ou non satisfaits et influent sur nos pensées et comportements. Elles naissent de la confrontation entre nos besoins et les stimuli externes, qui se manifestent d’abord sous forme de sensations physiques.
C’est à partir de notre cerveau, du système limbique plus précisément, que nos émotions et nos souvenirs sont régulés et stockés.
Les émotions ont tout d’abord été étudiées par la philosophie et la psychologie. Descartes pensait qu’elles étaient uniquement humaines, mais Charles Darwin, dans son livre L’expression des émotions chez l’homme et les animaux (1872), a montré qu’elles existent aussi chez les animaux et se manifestent de manière similaire, comme la peur et la joie.
Des chercheurs contemporains, comme Antonio Damasio, ont approfondi notre compréhension des émotions en mettant en avant leur dimension interne. Il a développé le concept de marqueurs somatiques, qui explique comment nos émotions s’expriment non seulement à travers des comportements visibles, mais aussi par des réactions physiologiques comme des changements hormonaux et des variations dans notre système nerveux.
Les émotions primaires, identifiées par des chercheurs comme Paul Ekman, incluent la joie, la peur, la colère, la tristesse, la surprise et le dégoût. Elles sont universelles et reconnues dans différentes cultures.
En revanche, des émotions dites sociales comme la jalousie, la honte, la fierté, la culpabilité seraient acquises et dépendraient de l’environnement dans lequel nous grandissons.
Les émotions sont complexes et englobent des dimensions biologiques, cognitives et sociales qui varient selon nos expériences et notre culture. Les découvertes récentes continuent d’enrichir notre compréhension de la façon dont nous vivons et partageons nos émotions.
Selon moi, il est important d’être à l’écoute de ses émotions, des messages de son corps car même si on leur a prêté mauvaise réputation, encore aujourd’hui d’ailleurs (fragilité émotionnelle, trop de sensiblerie, trop à l’écoute de soi, manque de force, de volonté…etc), nos émotions sont notre témoin, notre sonnette d’alarme nous alertant sur quelque chose qui ne nous convient pas.
Leur donner toute leur légitimité est un premier pas vers elles, vers soi.
Les accueillir avec un regard bienfaisant, en observant ce qu’elles souhaitent nous exprimer, nous aidera à les libérer, les empêchant de se bloquer, de se cristalliser dans notre corps.
Un entretien en Fleurs de Bach, vous aidera à travers la parole à conscientiser les émotions qui ont été refoulées ou, sur lesquelles vous avez peut-être choisi de ne pas vous attarder consciemment ou inconsciemment.
Une fois la porte ouverte sur la conscience de vos émotions, les élixirs floraux n’auront plus qu’à vous transmettre, qu’à vous chuchoter leurs messages vibratoires.